Depuis de nombreuses années, l’intelligence artificielle (IA) envahit notre quotidien afin de nous aider dans nos tâches ou pour nous faire vivre des expériences plus réalistes. Ainsi, par exemple, nos ordinateurs et autres smartphones sont dotés de solutions d’intelligences artificielles. Siri d’Apple, en est un bon exemple. De façon moins concrète, pour les joueurs de jeux vidéo, les programmeurs créent des intelligences artificielles afin de rendre de plus en plus réalistes les attitudes des personnages dans leurs jeux. Dans un registre plus concret, Google, via son moteur de recherche, utilise des robots (des programmes informatiques programmés à réaliser certaines tâches) qui analysent des pages internet afin de les classer. Ces robots sont autonomes et ne nécessitent pas d’intervention humaine pour les aider dans leurs missions.
Qu’est-ce que l’intelligence artificielle?
Marvin Lee Minsky, l’un des précurseurs de l’intelligence artificielle,explique:
L’intelligence artificielle s’appuie sur des « programmes informatiques qui s’adonnent à des tâches qui sont, pour l’instant, accomplies de façon plus satisfaisante par des êtres humains car elles demandent des processus mentaux de haut niveau tels que : l’apprentissage perceptuel, l’organisation de la mémoire et le raisonnement critique ».
L’intelligence artificielle est-elle dangereuse?
Inventé par John McCarthy, le terme d’intelligence artificielle fait référence à des programmes capables de raisonner et de réaliser des tâches spécifiques. Les premiers programmes d’intelligence artificielle se sont illustrés dans les échecs.
Dans la science-fiction, les auteurs ont beaucoup fantasmé sur l’intelligence artificielle. L’idée étant qu’à terme, un programme informatique pourra avoir conscience de sa propre existence et de ce qu’il doit réaliser. A ce jour par exemple, un programme d’échecs ne sait pas qu’il est en train de jouer aux échecs. Il ne fait que répondre à des stimuli, les interactions réalisées par son adversaire sur les pièces d’échecs.
Beaucoup pensent qu’il ne sera jamais possible de donner une conscience à des machines comme les auteurs de science-fiction se sont amusés à raconter (2001 l’Odyssée de l’espace, Matrix, Terminator, etc.). A partir de ce postulat, il est évident que nous n’avons rien à craindre. A vrai dire, l’intelligence artificielle aujourd’hui, est pensée pour simplifier la vie des êtres humains. Ainsi, les robots sont dotés d’intelligences artificielles qui permettent à ces derniers à s’adapter à différents types de situations. Pourtant, les programmes d’intelligences artificielles tendent aussi vers le développement de raisonnements de plus en plus élaborés. Pour beaucoup, cette capacité de raisonnement est la base de toute conscience. Si le débat fait rage sur ce sujet, certains scientifiques estiment que la conscience nécessite un support biologique, à ce jour, cette capacité de raisonnement est limitée par la capacité de calcul. La technologie n’est pas encore au point. Mais de nombreux chercheurs s’attèlent à rendre l’intelligence artificielle plus puissante que l’intelligence humaine. L’idée à terme est de créer des intelligences artificielles qui seront capables de créer des idées abstraites.
Et dans la domotique?
Maintenant que vous avez tout bien compris, il est facile d’imaginer des solutions d’intelligences artificielles dans nos maisons. Si Siri est adapté aux téléphones, Microsoft avec son Kinect installé sur sa Xbox One, a mis en place une solution domotique qui s’appuie sur une intelligence artificielle qui répond à des interactions de geste et de langage.
Et puis il y a tous les projets de robots dont beaucoup sont pensés pour assister les êtres humains dans leurs tâches quotidiennes.
Autre cas, les objets connectés qui seront capables de réagir à votre présence et à anticiper vos besoins (exemple, vous quittez une pièce pour une autre, votre installation domotique allumera la musique, la lumière, etc.). Bref, même si à ce jour, en domotique, nous sommes sur une intelligence artificielle dite faible (en comparaison à l’intelligence artificielle forte qui nécessite de puissants calculs), l’évolution de la domotique tend vers des services de plus en plus précis et pertinents.