Le haut niveau de technicité que requiert la domotique a pour conséquence une dépense d’énergie. Cependant, par une meilleure gestion de la consommation énergétique de l’habitation, elle peut aussi permettre une économie d’énergie.
L’exigence d’une économie d’énergie en matière d’habitation
Grenelle de l’environnement, nouvelles normes de construction : depuis une dizaine d’années, l’économie d’énergie au sein des logements est une priorité. Aujourd’hui, pour les nouvelles habitations en construction, il devient peu à peu obligatoire de renseigner les consommations d’énergie en termes de chauffage, d’éclairage, d’eau chaude, de ventilation et de climatisation.
Et pour cause : l’empreinte écologique de cette consommation domestique a une incidence sur la planète, mais aussi sur les finances des ménages. Il est alors plus important que jamais de dépenser un minimum d’énergie possible, voire d’en produire si possible.
La domotique : un meilleur contrôle de la production et de la consommation d’énergie
C’est d’ailleurs ce que permet la domotique. En dépit d’une consommation d’énergie parfois importante pour permettre le fonctionnement des techniques d’information et de communication qu’elle utilise, ainsi que la consommation de matières précieuses pour ses équipements, la domotique permet aussi une économie d’énergie. La domotique, qui permet de mieux gérer les systèmes d’éclairage et de chauffage d’un logement, et la mise en veille d’appareils électriques lors de l’absence d’occupants, contribue à une dépense d’énergie minimum.
L’ « éco-domotique » va encore plus loin dans cette logique, en permettant, lors de la présence d’installations de production d’énergie, d’améliorer leur efficacité. Par exemple, la domotique activera la pompe à chaleur et le petit éolien uniquement lorsque les conditions climatiques promettront une production importante d’énergie, évitant une usure des pièces inutile.
